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Photo du rédacteurChristophe De Beukelaer

Rapport de GIEC 2022

Dernière mise à jour : 19 sept. 2022

La 3e partie du rapport du GIEC est sortie, avec les scenarios pour limiter le réchauffement climatique. Le but n’est pas de répéter ici ce que vous lirez dans les médias, mais j’aimerais pointer quelques éléments qui m’ont interpellé :


- Ce qui a été décidé à la COP de Paris ne permettra pas de rester sous les 1,5° ; il faudra des politiques plus ambitieuses

- Entre 2010 et 2019, les émissions globales de GES ont continué à augmenter. Il faut absolument que cette tendance s’inverse à partir de 2025.

- Les zones urbaines sont les principales émettrices de gaz à effet de serre.

- « La digitalisation peut favoriser une réduction d’émission mais peut avoir des effets contraires si elle n’est pas dirigée de manière appropriée »

- Le rapport est clair : on doit utiliser tout ce qu’on a sous la main : travail sur la demande (sobriété), technologies, circuits courts… Le rapport insiste d’ailleurs sur les technologies bas-carbone.


J’en déduis que :


Nous devons modifier structurellement notre société. Nous ne pourrons pas diminuer nous émissions, favoriser le réemploi, la réparabilité, la sobriété énergétique sans remettre en question certains de nos comportements.

Les discours qui supposent l’inverse sous-estime l’immédiateté du réchauffement : il faut agir maintenant, avec les technologies d’aujourd’hui.

Travailler sur la demande à travers la sobriété énergétique et numérique est essentiel. Chaque effort est important.


C’est pour cette raison que je défends depuis 2019 le maintien du nucléaire : on ne peut pas augmenter nos émissions et en sortir. Ça ne doit pas nous plus servir d’écran de fumée pour cacher les efforts qu’il faudra encore faire.

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