Voici dès lors mon analyse en 9 points :
𝟭. 𝗟𝗲 𝘃𝗶𝗿𝘂𝘀 𝗰𝗶𝗿𝗰𝘂𝗹𝗲… 𝗺𝗮𝗶𝘀 𝗻𝗲 𝘁𝘂𝗲 𝗽𝗹𝘂𝘀 comme en mars/avril.
Le virus a, ces dernières semaines, eu un impact nettement moindre sur la santé, voire aucun impact mesurable 𝘴𝘢𝘶𝘧 𝘤𝘩𝘦𝘻 𝘭𝘦𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘰𝘯𝘯𝘦𝘴 à 𝘳𝘪𝘴𝘲𝘶𝘦𝘴 (les aînés et les personnes atteintes d’autres maux).
𝟮. 𝗜𝗹 𝗳𝗮𝘂𝘁 é𝘃𝗶𝘁𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝘀𝗮𝘁𝘂𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗵ô𝗽𝗶𝘁𝗮𝘂𝘅.
On est très loin de la situation connue en mars/avril mais il faut éviter de revivre cela afin de permettre aux autres soins et interventions d’avoir lieu normalement et au personnel d’être ménagé.
𝟯. 𝗜𝗹 𝗳𝗮𝘂𝘁 𝗱𝗼𝗻𝗰 𝗳𝗿𝗲𝗶𝗻𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗰𝗶𝗿𝗰𝘂𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝘂 𝘃𝗶𝗿𝘂𝘀 𝗰𝗵𝗲𝘇 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝘀 à 𝗿𝗶𝘀𝗾𝘂𝗲𝘀 (les aînés et les personnes atteintes d’autres maux)
Non pas parce que le virus tue particulièrement ! Mais parce qu’il est très 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘢𝘨𝘪𝘦𝘶𝘹, qu’une partie de ces personnes aura besoin de l’hôpital pour guérir et qu’il faut donc é𝘷𝘪𝘵𝘦𝘳 𝘥𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘴𝘢𝘵𝘶𝘳𝘦𝘳.
𝟰. 𝗟𝗲 𝘃𝗶𝗿𝘂𝘀 𝗽𝗲𝘂𝘁 𝗰𝗶𝗿𝗰𝘂𝗹𝗲𝗿 𝗰𝗵𝗲𝘇 𝗹𝗲𝘀 𝗷𝗲𝘂𝗻𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲𝘀 𝗲𝗻 𝗯𝗼𝗻𝗻𝗲 𝘀𝗮𝗻𝘁é.
Quand ces personnes développent des symptômes, ils n’ont pas (ou très peu) besoin de l’hôpital pour en guérir. Cela crée l’𝘪𝘮𝘮𝘶𝘯𝘪𝘵é 𝘤𝘰𝘭𝘭𝘦𝘤𝘵𝘪𝘷𝘦 (j’y reviens). Il faut par contre 𝘳𝘦𝘴𝘱𝘰𝘯𝘴𝘢𝘣𝘪𝘭𝘪𝘴𝘦𝘳 ces personnes chez qui le virus circule fort par rapport aux personnes à risques, chez qui le virus doit moins circuler (cfr point précédent).
𝟱. 𝗤𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗻𝗲 𝗳𝗮𝘂𝘁-𝗶𝗹 𝗽𝗮𝘀 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 ?
❌ 𝘊𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘷𝘰𝘯𝘵 𝘮𝘦𝘵𝘵𝘳𝘦 à 𝘱𝘭𝘢𝘵 𝘯𝘰𝘵𝘳𝘦 é𝘤𝘰𝘯𝘰𝘮𝘪𝘦 : la faiblesse du Corona que nous connaissons aujourd’hui ne justifie plus qu’on crée le chaos économique et social pour le combattre. NON au re-confinement total, NON à la fermeture des bars et restos, NON à l’arrêt des événements culturels…
❌ 𝘊𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘯𝘦 𝘴𝘦𝘳𝘰𝘯𝘵 𝘱𝘢𝘴 𝘴𝘶𝘪𝘷𝘪𝘦𝘴 𝘤𝘢𝘳 𝘮𝘢𝘭 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘶𝘯𝘪𝘲𝘶é𝘦𝘴, incohérentes ou impossibles à appliquer. Une grande partie de la population a déjà lâché les mesures : 𝖭𝖮𝖭 à la bulle de 5 (ou de 3), 𝖭𝖮𝖭 à l’isolation totale de nos aînés, 𝖭𝖮𝖭 au masque obligatoire partout…
𝟲. 𝗤𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲𝘀 𝗺𝗲𝘀𝘂𝗿𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 ?
✅ 𝘊𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘦𝘹𝘪𝘴𝘵𝘦𝘯𝘵 𝘥é𝘫à, 𝘲𝘶𝘪 𝘥𝘰𝘪𝘷𝘦𝘯𝘵 ê𝘵𝘳𝘦 𝘮𝘪𝘦𝘶𝘹 𝘳𝘦𝘴𝘱𝘦𝘤𝘵é𝘦𝘴 𝘦𝘵 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘭𝘦𝘴𝘲𝘶𝘦𝘭𝘭𝘦𝘴 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘱𝘦𝘶𝘵 𝘴𝘦 𝘧𝘢𝘪𝘳𝘦 :
- Se laver les mains régulièrement
- Distanciation sociale avec ceux qui ne sont pas nos proches (et surtout avec les personnes à risques)
- Port du masque dans des endroits où il y a du monde et de la promiscuité avec des personnes à risques
✅𝘜𝘯𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘶𝘯𝘪𝘤𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘤𝘪𝘣𝘭é𝘦 𝘥𝘦 𝘤𝘦𝘴 𝘮𝘦𝘴𝘶𝘳𝘦𝘴 à 𝘭’𝘢𝘵𝘵𝘦𝘯𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦 𝘤𝘢𝘵é𝘨𝘰𝘳𝘪𝘦𝘴 𝘴𝘰𝘤𝘪𝘢𝘭𝘦𝘴 𝘮𝘰𝘪𝘯𝘴 𝘳é𝘤𝘦𝘱𝘵𝘪𝘷𝘦𝘴, notamment à Bruxelles, chez lesquelles on remarque aujourd’hui une plus forte contamination des personnes à risques.
𝟳. 𝗘𝘁 𝗹𝗲 𝘁𝗲𝘀𝘁𝗶𝗻𝗴 ?
Il faut tester les gens qui ont des symptômes. Pas les autres (retour de zones rouges, etc)!
Car cela surcharge inutilement les soins de première ligne qui sont trop sollicités. Les personnes testées positives doivent 𝘴’𝘪𝘴𝘰𝘭𝘦𝘳 𝘢𝘶 𝘮𝘢𝘹𝘪𝘮𝘶𝘮 𝘦𝘵 é𝘷𝘪𝘵𝘦𝘳 𝘥𝘦 𝘱𝘳𝘰𝘱𝘢𝘨𝘦𝘳 𝘭𝘦 𝘷𝘪𝘳𝘶𝘴, surtout aux personnes à risques. Les autres, simplement respecter les mesures.
𝟴. 𝗘𝘁 𝗮𝗽𝗿è𝘀 ? 𝗟𝗲 𝘃𝗶𝗿𝘂𝘀 𝘀𝗲𝗿𝗮 𝗽𝗿𝗼𝗯𝗮𝗯𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗹à 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗼𝗻𝗴𝘁𝗲𝗺𝗽𝘀.
Pour bien vivre avec le virus, il faut un 𝘵𝘳𝘢𝘪𝘵𝘦𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘦𝘧𝘧𝘪𝘤𝘢𝘤𝘦 (on s’en approche à mesure qu’on connaît mieux le virus) et une 𝘣𝘢𝘴𝘦 𝘪𝘮𝘮𝘶𝘯𝘪𝘵𝘢𝘪𝘳𝘦 𝘴𝘶𝘧𝘧𝘪𝘴𝘢𝘯𝘵𝘦 (quand le virus aura suffisamment circulé). Certains comptent sur un vaccin mais il est très hypothétique, et s’il arrive ce sera dans longtemps et coûtera cher.
𝟵. 𝗣𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗲 𝗻𝗲 𝗽𝗲𝘂𝘁 𝗽𝗿é𝗱𝗶𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲𝗻𝘁 𝘃𝗮 é𝘃𝗼𝗹𝘂𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝘃𝗶𝗿𝘂𝘀.
Il faut rester 𝘷𝘪𝘨𝘪𝘭𝘢𝘯𝘵 𝘦𝘵 𝘴’𝘢𝘥𝘢𝘱𝘵𝘦𝘳 quand c’est nécessaire. Le virus peut changer de forme, devenir plus dangereux ou moins, révéler des séquelles inattendus.. Cette incertitude fait partie de la vie ! On doit accepter de vivre avec une part de risque, comme on le fait dans bien d’autres domaines de la santé. Le risque zéro n’existe pas. 𝘓𝘦 𝘣𝘰𝘯 𝘴𝘦𝘯𝘴 𝘥𝘰𝘪𝘵 𝘱𝘳𝘪𝘮𝘦𝘳.