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La slow fashion, nouvelle manière de penser la mode

Dernière mise à jour : 25 oct. 2023

Dans ce monde où tout va tellement vite, n’est-il pas temps... De prendre le temps ? Prendre le temps de faire les choses de manière consciencieuse et réfléchie, en accord avec les urgences sociales et climatiques actuelles. Prendre le temps de s’investir dans des projets durables et équitables. Prendre le temps, tout simplement, pour faire les bons choix !

Non à la fast fashion

Un de ces choix est d’arrêter la surconsommation, ou fast fashion, au sein du milieu du textile. Nous achetons nos habits sans nous soucier de leur provenance ou de l’impact écologique qu’ils ont. Nos armoires et penderies sont remplies d’habits que l’on ne met plus. Les Européens achètent en moyenne 12 kg de vêtements par an, et en jettent 11 chaque année. L’industrie du textile est pourtant responsable de 10% des émissions de CO2 émises globalement chaque année. C’est autant que les transports maritime et aérien réunis ! De plus, les matières premières utilisées pour la production de vêtements à grande échelles sont elles-mêmes un problème. Il faut penser, notamment, au coton, qui a un impact environnemental énorme (2700 litres d’eau requis pour la production d’un simple T-shirt en coton), et aux fibres synthétiques qui, à chaque lavage, peuvent lâcher jusqu’à 700.000 fibres microplastiques dans la nature.

Une solution durable et éco-responsable

Il est grand temps de stopper cette folie environnementale, et de privilégier le circuit court et la seconde main. En d’autres termes, il faut qu’on s’éloigne de la fast fashion pour faire de la slow fashion une habitude. La slow fashion est une approche de la mode se basant sur la durabilité, l’éthique, la qualité et le recyclage. Avec cette approche, rien n’est jeté inutilement, et on veille à ce que chaque étape de la vie d’un vêtement, soit approchée de manière éco-responsable. Fabrication, transport, vente, entretien, recyclage,... Il est possible, avec un peu d’efforts, de « verdiser » chacune de ces étapes ! Pensons à la seconde main, l’upcycling, le circuit court, le recyclage, ou encore la location. Toutes ces méthodes ont fait leur preuves, mais elles ne sont pourtant toujours pas assez répandues ! La slow fashion, c’est donc la qualité plutôt que la quantité, la durabilité plutôt que la consommation, la production locale plutôt que la production de masse.

Et à Bruxelles ?

Heureusement, de nombreux acteurs bruxellois ont déjà décidé de traiter le secteur de la mode de manière durable et écologique. Chacun a trouvé sa manière de participer à cette transition écologique si importante. Différents médias et influenceurs, tels que the Lemon Spoon ou Conscience Thriftshopper, se sont spécialisés dans la promotion et la sensibilisation de la slow fashion. Des magasins comme Yuman et Cyclup sont des experts du circuit court et du recycling. R-Use et the Upcyclinglab sont quant à eux des acteurs incontournables lorsqu’il s’agit d’upcycling à Bruxelles. Finalement, concernant la seconde main, il y a évidemment les incontournables, tels que les Petits Riens, les vesti-boutiques de la Croix Rouge, et les magasins Oxfam. Mais d’autres friperies se sont implantées un peu partout dans Bruxelles. Think Twice, Hérésie, les Enfants d’Edouard, Foxhole Vintage, Nectar Vintage Brussels, Ozer Concept, Episode, Bison 4,... Toutes ces échoppes sont la preuve que le seconde main est actif à Bruxelles, et que beaucoup de Bruxellois préfèrent s’habiller en friperie, faisant ainsi du bien à leur portefeuille et au climat. Et cela, tout en restant stylé !

La transition climatique est un combat primordial pour moi, et je pense que la slow fashion permet de contribuer à l’évolution du domaine du textile vers un modèle éco-responsable et durable.





C’est pour cela que je propose :

  1. D’encourager et de subsidier les acteurs bruxellois de la slow fashion

  2. De réduire la TVA sur les achats de seconde main

  3. D’organiser, au niveau local et régional, des évènements liés à la slow fashion. On peut penser à des actions de promotion et de sensibilisation, à l’organisation de marchés ou trocs de vêtements (comme c’est le cas, une fois par mois, au Brussels Vintage Market)

  4. D’accorder des subsides aux marques et échoppes faisant preuve de transparence dans leur processus de fabrication et de vente de vêtements

  5. De soutenir les formations de couture pour donner aux citoyens les outils nécessaires à la réparation et conservation de leurs vêtements

  6. De créer un réseau rassemblant tous les acteurs du textile, porté sur le recyclage des vêtements et tissus non utilisés ou vétustes

  7. De créer un système comme les titres services afin de faire réparer son mobilier (restauration, garnissage, recouvrement) plutôt que d'acheter du neuf



Conseils seconde main et habillement par Margaux Wirtz .
















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